Véritable créateur, le bijoutier-joaillier dessine et calcule la future pièce en tenant compte des contraintes techniques et financières.
En phase de fabrication, les métaux sont fondus puis façonnés, les alliages sont composés et lorsque la pièce de joaillerie se compose de pierres précieuses, un emplacement est prévu de façon à mettre la pierre en valeur.
Le bijoutier-joaillier travaille en atelier, assis le plus souvent devant un établi, Il peut se partager entre son atelier et sa boutique puisqu'il vend sa production.
Le métier requiert précision, minutie et patience.
Doté d'un esprit créatif et d'un certain sens artistique, le bijoutier-joaillier a le goût de dessiner et développera une bonne connaissance des alliages métalliques, des minéraux, de la fonderie et de la soudure.
Deux écoles en particulier ont une belle notoriété dans ce secteur : L'école Boulle à Paris et l'institut de bijouterie à Saumur (49).
Au minimum le CAP ATBJ (Art et Techniques du Bijou et du Joyau) suivi et une Mention Complémentaire Joaillerie sont requis.
Le marché du travail impose de plus en plus une poursuite d'études pour obtenir le BMA Bijou puis le DNMADE (Diplôme National Métiers d'Art et Design) qui équivaut à un BAC+3.
Il devra alors à la fois gérer son entreprise et créer des bijoux.
Ses revenus dépendront de sa notoriété et de l'importance de sa clientèle.
Les entreprises relevant des métiers d'art bénéficient d'un crédit d'impôt égal à 10 % ou 15 % des dépenses exposées entre le 1er janvier 2006 et le 31 décembre 2019.
Ouvrent droit au crédit d'impôt les dépenses exposées pour la création d'ouvrages réalisés en un seul exemplaire ou en petite série (CGI art.
244 quater O ; BOFiP-BIC-RICI-10-100-07/06/2017).